
De la crypte à la coupole 8 candidats vont faire vibrer le Panthéon
Après plusieurs semaines de préparation, les finalistes du Concours international d’éloquence s’apprêtent à être des plus éloquents sous la coupole du Panthéon. Le 29 avril 2025, huit candidats de Paris 1 Panthéon-Sorbonne et internationaux se lanceront dans un ultime affrontement pour décrocher la victoire.
Pour cette septième édition, les finalistes, sélectionnés de tour en tour parmi de nombreux candidats, se distinguent par leur art de mêler finesse oratoire et engagement. Ils viennent d’horizons divers, unissant leurs voix pour célébrer le pouvoir de la parole et la richesse des idées.
L’essentiel à voix haute
L’épreuve oratoire ne se résume pas à un simple exercice. Elle est un chemin vers la maîtrise de soi, l’affirmation d’une pensée et le goût du débat. Pour les candidats finalistes, l’éloquence est vécue comme un art à la fois exigeant et libérateur. « Ce que j’aime, c’est le passage de l’écrit à l’oral. Trouver le bon rythme, choisir chaque mot, et faire entendre une émotion à travers le texte », confie Clément Nguyen Ngoc, finaliste et membre de l’association Révolte toi Sorbonne (RVTS). Marianne Saghbini, étudiante à l’université Saint-Joseph de Beyrouth (Liban) sélectionnée avec le soutien de l’AUF évoque quant à elle une aventure personnelle et linguistique : « je me suis toujours intéressée au débat pour me mettre à l’épreuve. Être ici, c’est un défi que je me suis lancée, et une manière de partager ma passion pour la langue de Molière. »
Un art qui relie
Au-delà des performances oratoires, le Concours international d’éloquence représente un apprentissage précieux pour les candidats. Chacune et chacun d’entre eux, au travers de son engagement et de son travail, apprend à manier l’art de la parole et à dépasser ses limites personnelles. Pour Cécile Auneau, coordinatrice des projets internationaux à l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), partenaire du concours, cette expérience peut avoir un impact significatif : « L’éloquence n’est pas uniquement un moyen de convaincre, c’est avant tout un art de se connaître et se faire entendre. À travers ce concours, les candidats apprennent à structurer leur pensée, à maîtriser leur voix et à affirmer leurs convictions. Mon conseil pour eux serait de ne jamais oublier l’importance de l’authenticité. C’est en restant fidèle à soi-même, tout en étant ouvert à l’autre, qu’ils réussiront à marquer leur auditoire. L’éloquence, c’est un chemin d’apprentissage qui ne s’arrête jamais. »
Jonathan Zaccaï, acteur et parrain de cette édition, souligne cette dimension humaine de l’éloquence. « Cet événement révèle des talents qui vont au-delà de la récitation. Ils incarnent leur discours, partagent une vérité. Mon conseil ? Restez fidèle à l’essentiel. L’éloquence, c’est un véritable échange. »
Ainsi, bien plus que la compétition, c’est cette alchimie entre le pathos, l’éthos et le logos qui fait de l’éloquence un art vivant, capable de relier les individus et d’élever la parole à un niveau universel.
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